Achats, Ventes et Transactions d’Officines de Pharmacie

Bien qu’à ce jour il soit prématuré d’établir des conclusions pour 2015, il nous est tout de même possible de constater une tendance à la reprise du marché, même si celle-ci est timide.

Malgré une conjoncture toujours incertaine et un manque de visibilité, certains facteurs rendent la période favorable à l’achat d’une officine, notamment dans notre région Rhône-Alpes :

Les taux d’intérêts sont historiquement bas, même si ceux-ci devraient légèrement remonter sur le 2ème semestre 2015
La correction des prix de cession des officines qui depuis quelques années tend à se rapprocher de la réalité économique et financière
La baisse des chiffres d’affaires est généralement compensée par une augmentation de la marge

Voici notre constat concernant les conditions d’acquisition :

Premièrement, le marché reste relativement difficile d’accès : malgré une augmentation du nombre d’officines en vente (principalement due à la pyramide des âges), le retour des « primo-accédants » équilibre assez bien l’offre et la demande. Ainsi, la correction des prix, bien que sensible, devrait rester maitrisée.

Ensuite, les emprunts, bien que moins couteux, se contractent toujours sur 12 ans, contre 7 ans pour les autres fonds de commerce, et ce afin de pouvoir financer des prix encore trop élevés. D’autre part, les banquiers ont renforcé leurs critères d’acceptation de financement, ces derniers exigent de l’apport, un dossier de qualité, et un prix justifié. L’accès au crédit n’est donc pas chose aisée.

Enfin, la valorisation des officines se réfère de plus en plus à l’Excédent Brut d’Exploitation retraité, malgré le souhait encore prononcé de certains acteurs de vendre un pourcentage du chiffre d’affaires, et même si certaines officines voient leur prix influencer par leur niveau de CA. D’ailleurs, la forte rentabilité de certaines officines atypiques telles que celles situées en station ou zone touristique et celles situées en zone frontalière justifie des prix déconnectés du marché « traditionnel » en % du CA mais économiquement cohérents.

Ainsi, cela nous paraît être malgré tout une période favorable pour mener à bien un projet d’acquisition ou de cession ; On peut attendre des jours meilleurs, mais avec le risque d’attendre longtemps…

NB : pour plus d’informations concernant « les prix et valeurs des pharmacies, et l’évolution du cadre d’exercice des pharmaciens », n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet de notre partenaire Interfimo.